Dans "Tarō, un vrai roman", Minae Mizumura revisite "Les Hauts de Hurlevent" à travers une fresque japonaise du XXe siècle; elle y narre l’ascension mystérieuse d’un jeune homme entre amour impossible et quête d’identité, dans un Japon en pleine mutation; roman double, entre hommage à la littérature occidentale et profonde exploration de la culture japonaise, ce chef-d'œuvre offre une méditation subtile sur la mémoire, le destin et la langue comme ancrage existentiel.